continuation of the above post:
La curiosité nous amène à creuser davantage sur les derniers sujets d’étude de ce chercheur militaire chinois, qui a été décoré 4 fois au niveau national pour ses recherches et a dirigé les travaux d’une vingtaine de doctorant.
On apprend ainsi que DONG travaillait depuis une dizaine d’année sur deux thèmes principaux – la réduction active de la traînée par la formation d’une couche d’air sous la coque, et un nouvelle plateforme conceptuelle appelé
HSWPVW (High Speed Wave Piercing Vehicle with Wings), qui combine les concepts de monocoque grande vitesse, hydroglisseur perçant et semi-submersible.
Ce deuxième thème a notamment été
, une fondation directement rattachée au Conseil des affaires de l’État qui est présidé par le Premier ministre chinois, entre 2009 et 2011.
Quelques documents universitaires co-écrits par DONG permettent de voir que le HSWPVW est un navire qui est conçu pour permuter entre 4 modes de navigation différents en fonction des besoins – immergé à profondeur périscopique, semi-submersible, navigation de surface à vitesse normale, et semi-planant à grande vitesse.
"Curiosity leads us to dig deeper into the final subjects of study of this Chinese military researcher, who has been awarded four national awards for his research and has directed the work of some twenty doctoral students.
It is thus learned that DONG has been working for ten years on two main themes - active reduction of the drag by the formation of a layer of air under the hull, and a new conceptual platform called HSWPVW (High Speed Wave Piercing Vehicle With Wings), which combines the concepts of high-speed monohull, piercing hydrofoil and semi-submersible.
This second theme was a major subject funded by the NSFC, a foundation directly attached to the State Council which is chaired by the Chinese Prime Minister between 2009 and 2011.
A few academic documents co-authored by DONG show that the HSWPVW is a ship that is designed to swap between 4 different navigation modes depending on the needs - immersed at periscopic depth, semi-submersible, surface navigation at normal speed, and Semi-hovering at high speed."
Après quelques années de pré-études théoriques, les recherches de l’équipe de l’Université d’ingénierie de la marine chinoise, dirigée par DONG et assisté par l’Institut 701 du groupe naval chinois CSIC, semblent avoir avancé de grand pas et ont terminé les essais de démonstration en Octobre 2013, avec
.
Certains résultats de recherche ont été directement appliqués dans le développement de navire « de catégorie milliers de tonne », selon le rapport soumis au comité de la NSFC.
donne même une précision importante sur ces essais – il s’agissait de la phrase de démonstration technologique d’un projet (militaire) majeur appelé « Nouvelle plateforme de combat rapide ».
"After a few years of preliminary theoretical studies, the research of the team of the Chinese Naval Engineering University, led by DONG and assisted by the 701 Institute of the Chinese naval group CSIC, seem to have taken great strides and Completed the demonstration trials in October 2013, with a small-scale remotely-controlled ship weighing about a ton.
Some research findings have been directly applied in the development of "thousands of tonne" vessels, according to the report submitted to the NSFC committee.
An article published in September 2016 by the Xinhua news agency gives even an important clarification on these tests - it was the technological demonstration phrase of a major (military) project called "New Rapid Fight Platform"."
La mort de DONG en Janvier 2016 fait que nous n’avons plus entendu parler de la suite du projet, du moins dans la presse. Mais un autre chercheur militaire très emblématique, MA Wei Ming (马伟明), spécialiste en génie électrique et propulsion navale de la marine chinoise et académicien à l’Académie chinoise de l’Ingénierie, a évoqué en Avril cette année la notion du « navire omni-rôle », qui « bouleversera le style de combat naval existant ».
Ce navire « tout puissant » fait alors penser à l’Arsenal ship, un concept émergé en 1988 aux Etats Unis et soutenu par Jeremy BOORDA, ancien amiral et 25ème chef des Opérations navales de l’US Navy, dont l’objectif est de proposer une solution alternative aux capacités de projection que représente un groupe aéronaval autour de porte-avions.
Tout comme l’Arsenal ship américain, MA parle d’un navire dont le rayon de combat s’étend jusqu’à 1 000 km, avec de nombreux missiles et des armes à énergie embarqués.
On ignore s’il y a un lien direct entre le projet de « nouvelle plateforme de combat rapide » HSWPVW sur lequel travaille le professeur DONG, et le « navire omni-rôles » évoqué par MA, mais on peut d’ores et déjà supposer que la marine chinoise étudie très activement sur ses navires de combat d’après-demain, alors qu’une nouvelle génération de navire de première ligne chinois – comme la frégate Type 054B de 4 000 tonnes, le destroyer moyen Type 052D de 6 000 tonnes, et le destroyer polyvalent Type 055 de 12 000 tonnes pour ne citer qu’eux – est en cours de construction actuellement.
Est-ce réaliste et réalisable de concevoir un Arsenal ship semi-submersible ? Nos compétences sont limitées pour en parler intelligemment. Il dépendra certainement de la vision de la marine chinoise sur les combats navals de lendemain et aussi les principales menaces qu’elle pourra faire face, à commencer par les groupes aéronavals par exemple, qui constituent encore aujourd’hui, 100 ans après leurs apparitions, l’outil de projection de force le plus efficace.
Mais on pourra imaginer (de manière utopique) une plateforme semi-submersible furtif, déplaçant entre 6 000 et 12 000 tonnes et hautement automatisé, qui servira comme l’un des points de pivot pour accroître la puissance de feu d’une marine articulée autour de quelques groupes aéronavals, en s’appuyant essentiellement sur les données reçues par d’autres capteurs distribués.
"The death of DONG in January 2016 means that we no longer heard about the rest of the project, at least in the press. But another very emblematic military researcher, Mr. A. Wei Ming (马伟明), a specialist in electrical engineering and naval propulsion of the Chinese Navy and academician at the Chinese Academy of Engineering, referred in April this year to the notion of "omni -rôle ", which" will upset the style of existing naval combat ".
This "all powerful" ship is like the Arsenal ship, a concept emerged in 1988 in the United States and supported by Jeremy BOORDA, former admiral and 25th chief of naval operations of the US Navy, whose objective is to propose An alternative solution to the projection capabilities that a carrier group represents around aircraft carriers.
Like the American Arsenal ship, MA speaks of a ship whose combat radius extends up to 1,000 km, with many missiles and energy weapons embedded.
It is not known whether there is a direct link between the project of the "new rapid combat platform" HSWPVW on which Professor Dong works and the "omni-roles ship" evoked by MA, but one can already suppose That the Chinese navy is very actively studying its fighting ships the day after tomorrow, while a new generation of Chinese first-line vessels - such as the Type 4404 frigate of 4,000 tons, the average destroyer Type 052D of 6,000 tons , And the multi-purpose destroyer Type 055 of 12,000 tons to name but a few - is currently under construction.
Is it realistic and feasible to design an Arsenal ship semi-submersible? Our skills are limited to speak intelligently. It will certainly depend on the vision of the Chinese navy on future naval combat and also the main threats it may face, starting with the naval air groups, for example, which still today, 100 years after their apparitions, The most effective force projection tool.
But we can imagine (utopianally) a stealth semi-submersible platform, moving between 6,000 and 12,000 tons and highly automated, which will serve as one of the pivot points to increase the firepower of a navy articulated around Of a few carrier groups, relying essentially on the data received by other distributed sensors."