Jura The idiot
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more; the same source as above (plus visible rather well in the first picture):
"INFO - POINT.FR - Paris proposed to New Delhi to offer to him of old apparatuses of attack on the ground, probably in the hope of obtaining a new command of Rafale."INFO LE POINT.FR - Paris a proposé à New Delhi de lui offrir de vieux appareils d'attaque au sol, probablement dans l'espoir d'obtenir une nouvelle commande de Rafale.
"It is now confirmed: Paris and New Delhi are in negotiations for the donation of Jaguar ground attack aircraft, designed in the 60s and retired by the French Air Force in 2005. The site Specialist Defense News said earlier this week that "very discreet discussions" were under way and involved 31 apparatuses currently under cocoon (and probably in poor condition) in Chateaudun (Eure-et-Loir).C'est désormais confirmé : et New Delhi sont en négociations pour le don d'avions d'attaque au sol , conçus dans les années 60 et mis à la retraite par l'armée de l'air française en 2005. Le site spécialisé affirmait en début de semaine que des « discussions très discrètes » étaient en cours et concernaient 31 appareils actuellement sous cocon (et vraisemblablement en mauvais état) à Châteaudun (Eure-et-Loir).
Contacté par Le Point.fr, le chef du bureau de Defense News en , Vivek Raghuvanshi, nous assure que « l'offre a été faite directement par , le 3 juin dernier, à un haut responsable indien » et que « les discussions ne portent pas sur une vente, mais bien sur un don de ces appareils ». Cette dernière information nous a été confirmée par une source militaire française haut placée : il s'agit bien d'un don. Et ce n'est pas surprenant : les appareils ne valent plus grand-chose. À la mi-juillet, l'entreprise américaine Atac a racheté 63 Mirage F1 à la , ainsi que 141 moteurs, pour 21 millions d'euros, dans le but de les utiliser pour les entraînements de l'US Air Force. Retirés du service en 2014, ces Mirage F1 sont en bien meilleure condition que les Jaguar, mis sous cocon il y a 12 ans, et valent pourtant moins de 300 000 euros chacun.
Vers une seconde commande de Rafale ?
Le commandant en chef de l'armée de l'air indienne, l'Air Chief Marshal Birender Singh Dhanoa, était en visite officielle à Paris du 17 au 20 juillet, et a probablement abordé le sujet avec les autorités françaises. Vivek Raghuvanshi estime que « les discussions progressent vite » : une délégation indienne réunissant militaires et industriels doit, selon lui, se rendre à Châteaudun à la mi-août « pour inspecter les appareils ».
Ce don permettra à l'armée de l'air indienne, la dernière à utiliser le Jaguar dans le monde, de consolider sa flotte actuelle de 105 appareils vieillissants en récupérant des pièces détachées sur les avions français. Les Jaguar ainsi remis en condition de vol ne remplaceront pas les Rafale supplémentaires que l'armée indienne réclame à son gouvernement (qui en a ), mais ils permettront de limiter les dégâts en attendant une décision.
"Chouchouter New DelhiChouchouter New Delhi
Si un don peut paraître incongru dans le secteur de l'armement, l'accord avec l'Inde sur les Jaguar est gagnant-gagnant : côté indien, l'armée donnera un second souffle à ses vieux appareils qui vont devoir durer plus longtemps que prévu. Et côté français, l'armée de l'air se débarrassera d'avions qui ne survivront plus très longtemps sous leur cocon, et le gouvernement marquera des points auprès des Indiens, dont Dassault espère bien qu'ils vont passer une seconde commande de Rafale très prochainement. Les experts évoquent 18 nouveaux Rafale, malgré des besoins beaucoup plus importants : en 2016, le précédent Air Chief Marshal que l'Inde avait besoin de 200 appareils de la classe Rafale, pour assurer son contrat opérationnel et armer 42 escadrons de chasse.
Même sans commande de Rafale, Emmanuel Macron a intérêt à chouchouter les militaires indiens : les contrats avec les industriels français sont nombreux, pour la vente comme pour l'entretien de matériel, avec la modernisation des Mirage 2000 indiens par exemple.
Un avion bien connu des Indiens
Il est possible que l'Inde fasse appel à Hindustan Aeronautics Limited (HAL) pour le dépeçage des Jaguar condamnés et pour la remise en condition de vol et l'entretien des Jaguar destinés à voler. L'industriel indien avait fabriqué une centaine de Jaguar sous licence (de BAE Systems), et est par ailleurs responsable de l'immense chantier de modernisation des Jaguar déjà en service en Inde. Le programme DARIN III prévoit qu'une soixantaine de ces appareils devront être portés à un nouveau standard dans les trois ans, afin de prolonger leur durée de vie jusqu'à 2030 ou 2035.
Contactées par nos soins mardi matin, les autorités et armées françaises et indiennes n'avaient pas donné suite à nos demandes jeudi soir. Dassault n'a pas souhaité faire de commentaire.
Développé conjointement par le Royaume-Uni (BAC, puis BAE) et la France (Bréguet puis Dassault) via la coentreprise Sepecat, le Jaguar a longtemps été la bête de somme de l'armée de l'air et de la Royal Air Force, menant de nombreux raids lors de la guerre du Golfe ou en Bosnie par exemple.